20 août 2009
Le confessionnal
Mon Père,
Votre soutane ne m’impressionne pas, le pas.
La grille qui nous sépare, m’accapare
Cependant, je suis stoïque, même caustique.
Mon Père,
Votre grandeur m’éloigne de votre Dieu, ce lieu.
Je m’égare dans mes prières, vaste souricière.
Mon âme vacille, terrible bacille.
Mon Père,
Je suis fautif d’être en vie, survie
Et pourtant, mon cœur s’attriste, visage triste.
Je déplore mon parcours, aucun recours.
Mon Père,
Je vous quitte, aucune absolution demandée, amendée.
Je suis un oiseau égaré fustigeant le vent, souvent.
Oubliez mes paroles, ma présence, mon existence.
André, épervier
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