Rêve, je rêve.
Je rêve, je rêve à la beauté suprême,
Au plaisir d’une
douceur extrême.
Je tremble d’émoi, puis-je en être ainsi ?
Mon cœur
troublé, un corps transi.
Je rêve car j’ai besoin de
m’éblouir,
Ressentir la mélopée, chérir.
M’abreuver d’espoir, ressentir
l’aisance,
Flotter harmonieusement, bienfaisance.
Je rêve, chasser la
dure réalité.
Besoin d’un sourire, espoir non alité.
Comprendre la vie, la
percevoir,
Le côté grandiose, voir.
Je rêve… et j’en pleure.
Ma
plume frétille, c’est l’heure !
Je continue ou je m’abstiens ?
Je fonce, je
m’appartiens.
Je rêve en ce matin impersonnel,
Un regard éperdu,
solennel.
Lumière mystérieuse, douleur.
Sans cesse le pourquoi,
batifoleur.
Je rêve, je chasse l’ignominie.
L’Épervier s’apaise, douce
litanie.
Au crépuscule de ma vie, sérénité.
Perce le temps, enfin
l’éternité.
André, Epervier
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